En tant que conchyliculteur, vous exercez une activité au cœur du milieu maritime, tout en évoluant dans un secteur agricole au sens large. Cette particularité se reflète également dans votre protection sociale, puisque vous pouvez choisir entre deux régimes : l’ENIM (Établissement National des Invalides de la Marine) et la MSA (Mutualité Sociale Agricole). Chacun présente ses spécificités, ses avantages et un fonctionnement propre. Voici un aperçu pour vous aider à mieux comprendre vos options.
L’ENIM : le régime historique des gens de mer
L’ENIM est le régime de sécurité sociale dédié aux gens de mer. Traditionnellement réservé aux marins embarqués, il s’est ouvert à certaines professions du littoral, dont la conchyliculture, selon l’organisation et la réalité du travail exercé.
Les caractéristiques de l’ENIM :
Bon à savoir :
Opter pour l’ENIM peut être pertinent si votre activité implique une part importante de travail en mer, ou si vous souhaitez bénéficier d’un régime similaire à celui des marins professionnels.
La MSA : le régime de référence du monde agricole
La MSA est le régime social obligatoire pour la majorité des exploitants et salariés agricoles. La conchyliculture faisant partie des activités relevant du secteur aquacole, elle est naturellement rattachée à la MSA pour une grande partie de ses structures.
Les caractéristiques de la MSA :
Bon à savoir :
La MSA est particulièrement adaptée si votre activité conchylicole reste principalement à terre, avec peu ou pas d’intervention en mer nécessitant un statut de marin.
Comment choisir entre les deux ?
Le choix du régime dépend de plusieurs critères :
Dans certains cas, une même entreprise conchylicole peut même relever des deux régimes en parallèle, selon les fonctions des salariés.
Un choix structurant pour votre activité
Ce choix n’est pas anodin : il détermine votre protection sociale, vos droits à la retraite, le montant des cotisations, mais aussi les démarches administratives au quotidien. En cas de doute, il est recommandé de se rapprocher :
